108. Le ciel était voilé

1.
Le ciel était voilé, La route était obscure ;
Voyageur désolé, J’errais à l’aventure,
Chaque arbre du chemin Était une menace,
Et je cherchais en vain – La porte de la grâce ! (bis)
2.
Enfin, las et transi, Je tombai sur la route
En disant : « c’est ici Que je mourrai, sans doute ! »
Quand un rayon des cieux, Pour moi perçant l’espace,
Vint montrer à mes yeux – La porte de la grâce ! (bis)
3.
Mais je doutais encor : Se peut-il, ô merveille ?
Que seule quand tout dort, La grâce toujours veille ?
« Pitié, je vais mourir ! » Murmurai-je à voix basse,
Et je la vis s’ouvrir, – La porte de la grâce ! (bis)
4.
Et je vis, sur le seuil, Debout dans la lumière,
Jésus ! Quel doux accueil Il fit à ma misère !
« Je t’attendais ; pourquoi, » Dit-il, « pauvre âme lasse,
Viens-tu si tard ? C’est Moi,
C’est moi qui suis la grâce ! » (bis)

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