143. Le chant du souvenir

1.
Le souvenir te reste encor
De ton heureuse enfance…
Cet âge est un beau rêve d’or
Auquel parfois tu penses
Arrive-t-il que tu revoies
Ta chère et tendre mère ?
Qu’éprouves-tu lorsque tu crois
Entendre sa prière ?
Refrain
Pour Dieu tout n’est jamais perdu :
D’aimer il ne se lasse,
Et ton retour est attendu,
À chaque instant qui passe.
2.
Dans ta jeunesse, que d’espoir,
De vœux, d’élans sincères ;
C’est l’idéal et le devoir
Qu’avant tout tu préfères
Et cependant, plus fort que toi,
L’esprit du mal t’entraîne ;
Qui pourrait seul, et sans la foi
Se soustraire à sa chaîne ?
Pour Dieu tout n’est jamais perdu, etc
3.
Vers le passé jette un regard,
Reconnais-toi coupable ;
Il n’est ni trop tôt ni trop tard ;
Rien n’est ineffaçable.
Le fils prodigue, revenu
De la terre étrangère
Sera toujours le bienvenu,
À la maison du Père.
Pour Dieu tout n’est jamais perdu, etc

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