65. Toi dont l’âme est tourmentée
1.
Toi dont l’âme est tourmentée
Aux approches de la mort,
Toi dont la nef ballottée
Ne sait où trouver le port,
Regarde à travers tes larmes,
Ce phare, qui tant de fois
A brillé dans tes alarmes :
C’est la croix ! (bis)
2.
Ô toi qu’assaille le doute
Toi que le monde a séduit,
Toi qui marches sur la route
Dans la nuit et vers la nuit,
Même en doutant, prie, adore
Celui qui meurt sur le bois ;
Regarde, oh ! regarde encore
Vers la croix ! (bis)
3.
Sur la croix où Christ expire,
La mort succombe avec lui :
C’en est fait de son empire,
Le jour de la vie a lui !
Péchés, doutes et souffrances
Demeurent cloués au bois :
Ô sublime délivrance
De la croix ! (bis)
4.
À tes pieds, ô croix bénie,
Signe auguste et méprisé
De triomphe et d’agonie,
J’apporte mon cœur brisé.
Désormais, sois ma bannière !
Je veux vivre sous tes lois
Et mourir sous ta lumière,
Sainte croix ! (bis)