105. Pécheur, je voudrais te guérir
1.
Pécheur, je voudrais te guérir ;
J’ai vu tes larmes, ta souffrance,
Mais pour avoir la délivrance,
Il faut apprendre à m’obéir.
Voici, je me tiens à la porte,
Je suis ton Maître et ton Sauveur ;
C’est le bonheur que je t’apporte :
Ne veux-tu pas m’ouvrir ton cœur ?
2.
Sais-tu que je suis né pour toi,
Que pour toi j’ai donné ma vie.
Ton cœur est-il l’hôtellerie
Sans place même pour ton Roi ?
Souvent année après année,
Chez toi j’ai frappé, mais en vain.
Voici le soir de la journée,
Ne veux-tu pas m’ouvrir enfin ?
3.
N’auras-tu pas besoin de moi,
Bientôt, dans la nuit éternelle ?
Dès aujourd’hui, viens sous mon aile,
Je serai tout, oui, tout pour toi.
Le temps rapidement t’emporte ;
Pourquoi renvoyer à demain ?
Trop tard, un jour devant ma porte
Tu frapperas peut-être, en vain…
4.
Si tu n’as pas besoin de moi,
Écoute, obéis sans comprendre.
Jusques à quand devrais-je attendre ?
Ton Seigneur a besoin de toi.
Voici, je me tiens à la porte,
Je suis ton Maître et ton Sauveur ;
C’est le bonheur que je t’apporte
Ne veux-tu pas m’ouvrir ton cœur ?