125. J’ai longtemps erré
1.
J’ai longtemps erré sans guide,
Altéré de vrai bonheur.
Mais, hélas ! mon cœur avide
Ne trouvait que la douleur.
Où sera la main puissante
Qui pourra, par son effort,
M’arrêter sur cette pente
Où déjà je vois la mort ?
2.
Un Sauveur, Jésus lui-même,
Eut pitié de mon effroi.
Il me dit : « Pécheur, je t’aime,
J’ai versé mon sang pour toi. »
Ô Jésus, ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
3.
J’ai saisi cette assurance,
Ce pardon qu’il m’apportait.
J’ai livré sans résistance
Tout mon cœur : Il le voulait.
Ô Jésus, ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
4.
Dans mon cœur impur, infirme,
Je reçus le Saint-Esprit,
Et ce sceau divin m’affirme
Que je suis à Jésus-Christ.
Ô Jésus, ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
5.
Maintenant, de joie en joie
Mon Sauveur me fait marcher,
Car la paix que Christ m’envoie,
Nul ne peut me l’arracher.
À ce Jésus qui me donne
Et sa paix et son amour,
À Jésus je m’abandonne
Désormais et sans retour.