192. Plus le mal est pressant
1.
Plus le mal est pressant, plus ma misère est grande,
Plus l’abîme est profond et béant sous mes pas,
Plus le péril extrême, un prompt secours demande,
Plus je me réfugie, ô Jésus, dans tes bras !
2.
Parmi tous les dangers, c’est toi qui me rassures,
Contre tous les assauts, c’est toi mon bouclier !
C’est toi, si je faiblis, qui guéris mes blessures ;
Pour pouvoir tout, sur toi je n’ai qu’à m’appuyer.
3.
Tu m’as associé, Jésus, à ta victoire,
Mets ta force en mon bras, mets ta flamme en mon cœur !
Oui, viens par mon triomphe, ajouter à ta gloire,
Combattre par mes mains et me rendre vainqueur.
4.
Tu me donnes toujours selon ma confiance,
Quand j’ai tout demandé, n’ai-je pas tout reçu ?
Avec toi tout triomphe est assuré d’avance :
Quand on est sûr de vaincre, on a déjà vaincu.