27. L’Agneau de Dieu
1.
« Voilà l'Agneau de Dieu ! » Ta face nous voyons
Et notre âme t'adore ; là brillent les rayons
Si puissants de l'amour, de la gloire du Père :
Les cieux ta grandeur montrent et l'étendue ton œuvre ;
Ils clament ta sagesse et ton pouvoir divins
Confessant le « JE SUIS », nom éternel et grand.
2.
Bien-aimé Fils de Dieu ! Depuis l'éternité
Le sein du Père était ta demeure assurée ;
Devant Lui plein de joie, tu étais ses délices
Un avec lui tu te réjouissais d'avance
De descendre des cieux et la gloire quitter
Pour venir ici-bas comme un Agneau mourir.
3.
Agneau de Dieu ! Te voyant ici-bas marcher
Allant de lieu en lieu, sans lieu pour reposer
Ta tête en cette terre que tes mains avaient faite ;
Voyant, dans le jardin, ton agonie sanglante ;
De ta grâce, Seigneur, nous sommes confondus,
Ô saint Agneau de Dieu, sans tache, immolé.
4.
Lorsque nous te voyons, Victime, sur le bois,
Battu pour nos folies et pour tous nos péchés,
Et notre jugement porté sur ton corps même,
Seigneur nos cœurs te louent, toi dont l'amour suprême,
Alla jusqu'à la mort, jusqu'à verser ton sang :
Gloire, gloire à jamais, à Toi, l'Agneau divin !
