101. Ce n’est point ô Seigneur

1.
Ce n’est point, ô Seigneur, d’un pas incertain
Qu’ici-bas nous suivons un étroit chemin ;
Bien connue est la voix qui lança l’appel
À nous diriger vers le jour éternel.
2.
C’est toi, Seigneur, toi qui jadis t’avanças
Sur la route vierge de tout autre pas.
Là même où nous étions, perdus en ce lieu,
Tu traças le chemin qui conduit à Dieu.
3.
Mais Tu ne nous laisses pas seuls pour fouler
À travers ce désert, notre court sentier ;
Ta grâce vivante nous conduit là-haut,
À la maison, que nous atteindrons bientôt.
4.
Oui. Les cieux sont ouverts, et nous contemplons
La gloire illuminant de ses vifs rayons
La voie où tu marchas, Seigneur sans faiblir ;
Elle nous montre aussi la joie à venir.
5.
Nous parcourons donc la route à notre tour.
Courage, patience et foi chaque jour
Sont éprouvés mais il n’est point de fardeau
Que ton amour ne porte, éloignant nos maux.

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