140. Qu’il est doux de t’attendre

1.
Qu’il est doux de t’attendre,
Toi qui viens promptement !
Oui, tu vas faire entendre
Le cri de ralliement,
Tirant de la poussière
Les croyants qui sont morts
Et changeant, – ô mystère !
Ceux qui vivront alors.
2.
C’est l’heure pour laquelle
Tu prépares les tiens,
Dans ton amour fidèle
Les comblant de tes soins.
La dernière trompette
Du ciel retentira
L’Église, enfin complète
Près de Toi s’en ira.
3.
Nous allons voir ta face ;
Et dans sa dignité,
L’épouse prendra place,
Seigneur, à ton côté.
Des tiens, pleins d’allégresse
Et de sainte ferveur,
Tu recevras sans cesse
Ce qui plaît à ton cœur.
4.
Proche est l’instant suprême
Où tous, en un clin d’œil,
Nous irons vers Toi-même
Recevant Ton accueil,
Tu nous as fait connaître
De ton cœur le dessein,
Les élus devant être
Un devant Toi, sans fin.

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