202. La cité permanente

1.
Je vis un pèlerin marcher joyeusement,
D’un pas ferme et léger, le front calme et content.
Où vas-tu, pèlerin, pourquoi ne pas choisir
Dans ces prés embaumés un endroit de loisir ?
Refrain
– Des choses d’ici-bas
Il faut se détacher ;
Oui, par la foi je vois déjà
Mon Sauveur bien-aimé.
Voilà pourquoi je chante,
Pensant à l’infini.
La cité permanente
N’est pas bien loin d’ici.
2.
Je vis un pèlerin marcher joyeusement,
Sur un chemin poudreux, sous un soleil ardent.
Où vas-tu, pèlerin, toujours rempli d’espoir,
Suivant fidèlement le sentier du devoir ?
Des choses…
3.
Je vis un pèlerin marcher plus que vainqueur
Dans un chemin rugueux de lutte, de douleur.
Où vas-tu, pèlerin, toujours si confiant,
Si certain que les pleurs ne durent qu’un instant ?
Des choses…

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