222. David n’avait rien que sa fronde

1.
David n’avait rien que sa fronde
Pour lutter contre le géant ;
Mais au fond de son cœur d’enfant
Habitait une foi profonde.
Il savait bien que l’Éternel
Combattrait avec lui pour sauver Israël !
2.
Il avançait ferme et tranquille
Contre le Philistin puissant,
Qui, l’œil hautain et méprisant,
Riait de son air juvénile,
Et se moquait de l’Éternel,
Qui choisissait David pour sauver Israël !
3.
Mais sans trembler, d’une main sûre,
L’enfant, que son Dieu dirigeait,
Fit au colosse, d’un seul jet,
Une inguérissable blessure.
Et c’est ainsi que l’Éternel,
Selon son bon plaisir, délivrait Israël !
4.
Comme David, tu nous appelles
À bien des combats, ô Seigneur !
Pour en sortir à ton honneur,
Comme David, rends-nous fidèles,
Et l’on verra que l’Éternel
Se tient auprès de nous, comme auprès d’Israël.

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