242. Ô Dieu, toi dont l’amour

1.

Ô Dieu, toi dont l’amour est un amour immense,

Tu demandes l’amour pour seule récompense

De ton divin amour.

Ton peuple, quel que soit le nom dont il te nomme,

Père du genre humain, Père du Fils de l’homme,

Doit aimer à son tour ! (bis)

2.

Que jamais de tes fils le cœur ne se resserre !

Tu veux que chacun d’eux voie en chacun son frère,

Et procure son bien.

Tous nés d’un même sang, tous de race divine,

Fais-leur à tous sentir que leur double origine

Est un double lien ! (bis)

3.

Qu’aucun mur, désormais, Seigneur, ne les sépare !

Orne d’humilité ceux que l’orgueil dépare ;

Et qu’au bruit de ta voix,

Toutes les nations, accueillant l’Évangile,

Forment un peuple saint, à tes leçons docile,

Rassemblé sous ta croix ! (bis)

4.

La croix est de l’amour le sublime symbole.

Qui te suit sans aimer méconnaît ta parole,

Et te confesse en vain.

Garde-nous des sentiers du prêtre et du lévite ;

Pour te suivre, ô Jésus, que ton disciple imite

Le bon Samaritain ! (bis)