235. Tant qu’il vit, tant qu’il règne
1.
Tant qu’il vit, tant qu’il règne,
Mon tout-puissant ami,
Il n’est rien que mon âme craigne ;
Je me sens à l’abri.
2.
Berger fidèle et tendre,
Il conduit ses agneaux
Dans les prés où viennent s’épandre
Les célestes ruisseaux.
3.
Qu’importe la nuit sombre,
Le lion qui rugit ?
Je sais que mon Berger dans l’ombre
Me regarde et me suit.
4.
Si ma route est glissante
Et mon pas incertain,
Je m’appuie à sa main puissante
Et poursuis mon chemin.
5.
À toi seul je regarde,
Ô Berger des brebis !
Ton cœur m’aime et ton œil me garde :
Voilà mon paradis.